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L'EGLISE DE MES ANCÊTRES

28 Décembre 2012 , Rédigé par Lucas Publié dans #Eglise ancestrale

La Chambre du Mausolée où repose Mpadi - Une image de Ndona Kimpa Vita- Mausolée de Mpadi après travaux de réfection
La Chambre du Mausolée où repose Mpadi - Une image de Ndona Kimpa Vita- Mausolée de Mpadi après travaux de réfection
La Chambre du Mausolée où repose Mpadi - Une image de Ndona Kimpa Vita- Mausolée de Mpadi après travaux de réfection

La Chambre du Mausolée où repose Mpadi - Une image de Ndona Kimpa Vita- Mausolée de Mpadi après travaux de réfection

Quand Diego-Cao, l'explorateur portugais, découvrit l'embouchure du grand et majestueux fleuve Congo, le nzadi, en dialecte kongo signifiant fleuve, il remarqua, entre autres choses, que les populations autochtones ne se comportaient pas comme des bêtes mais que c'étaient des gens qui avaient quand  même un sens profond  d'organisation dans l'existene d'une autorité au pouvoir central et qui, par ses ministres, devait communiquer avec le reste des gouvernés.

Du côté spirituel, il observa avec une grande curiosité que ce peuple, trouvé là en pleine brousse, s'assemblait et vouait aux heures programmées, un culte d'adoration à un être qu'ils devraient croire être supérieur à eux.

Il ne s'était pas trompé, car cet être supérieur n'est pas un fétiche, une statue, ni même un serpent comme on le croirait, mais, cet être supérieur, suprême, invisible mais réellement existant, c'est le NZAMBI A MPUNGU TULENDO, le DIEU TOUT-PUISSANT.

Diego Cao fera un rapport à sa hiérarchie sur ce qu'il put reccueillir durant ce premier voyage et fera une mention particulière sur le chapître spirituel. Dans son rapport au roi de Belgique, Diego Cao raconta : "Ces gens ne sont pas des idiots, et que nous devons être très prudents quant à notre manière de nous intégrer dans leur société. Comme nous européens, ces gens prient et ont un êre supérieur à qui ils vouent leurs cultes d'adoration.

Lors du second voyage, le terrain était bien balisé pour que les premiers missionnaires foulent le sol congolais et commencent à s'approcher de plus en plus des populations dans leurs campagnes d'évangélisation, et ce, avec la bible et cadeaux à l'appui (sel, savon, couverture, habits, vin). L'ordre du roi aux missionnaires et autres officiels était strict : "Vous y allez, dans cette contrée, en privilégiant les intérêts de la Belgique".

Et l'on se souviendra que plus tard nos cultes religieux ancestraux furent taxés d'occultisme et furent réprimés sévèrement. Ce que les prmiers missionaires appelèrent fétiches, objets de sorcellerie, fut brûlé purement et simplement. Toutes les populations furent contraintes à accepter le christianisme.

Les catholiques arrivèrent, puis les protestants et enfin de compte les salutistes. Tous ces trois mouvements religieux devaient travailler et collaborer avec l'autorité coloniale, en charge de l'administration et de la force publique.

L'histoire nous dira que certains dignes fils et filles du royaume Kongo, en l'occurence, Maman Nsimba Vita Ishipa, qui érigea une cité sainte abritant hommes, femmes et enfants dits de Wamba Wa Mpungu Tulendo, menèrent une lutte âpre et vaillante contre cet enracinement forcé du christianisme. Le sang ne manqua pas de couler à flots.

Mais ce qu'il faut retenir comme fait prophétique le plus important de toute l'histoire de la religion congolaise, partant africaine, puisque c'est de Mbanza-Kongo que partirent les treize tribus qui se déployèrent vers le sud et le nord de l'Afrique, c'est le cri que poussa Ndona Nsimba Vita Ishipa sur l'échaffaut dressé par le père italien Bernardo pendant qu'elle brûlait vive avec son enfant au dos. Elle avait crié haut et fort avant que les flammes ne la consumment : "Je suis partie, emportée par les flammes du diable venu de l'europe, mais la parole, ni le plan de Wamba Mpungu Tulendo ne brûleront ni ne mourront jamais. Mais, sachez que cet enfant qui meurt sur mon dos va vous revenir un jour sous le nom de Kimbangu Kembu dia Nzenza va Kintete."

Courageuse, elle pria, bénit l'assemblée qui assistait, impuissante, à sa mort atroce et sa voix fut comme emportée aussi par les flammes.

Deux cents ans plus tard, donc de 1706 à 1889, Kimbangu vint, et la prophétie de Ndona Nsimba Béatrice, la Jeanne-d'Arc d' Afrique, se réalisa.

 

 

LUCAS

 

 

 

 

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