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REMPAD
La seule et l’unique voie du salut de l’homme Africain.
« SPECIAL FETE DE LIBERATION »
05 MAI 1960 - 05 MAI 2018 - 58ème Anniversaire
MOIS DE MAI, MOIS DE LIBERATION
Selon le plan bien mijoté par le colonialiste belge et les missionnaires Caprosal (Catholiques, Protestants, Salutistes), aucun adepte Mpadiste envoyé à la relégation ne devrait rentrer à la case de départ (province du Kongo Central), ils devraient tous mourir, loin de chez eux dans la forêt équatoriale (Bandundu/Equateur) où les colons les avaient installés, afin que soit balayée toute trace du mouvement spirituel de Kimbangu et Mpadi. Si leurs fidèles étaient condamnés à une relégation à vie, qu’en était-il alors de leurs leaders ? Il fallait les faire souffrir, les torturer et les faire mourir à petit feu. En bref, Kimbangu y est resté, car il est arrivé aussi au terme de sa mission et a trouvé son successeur (après 30 ans de prison illégale) et Mpadi, lui, est retourné à la terre d’origine pour continuer cette colossale œuvre sacrée destinée au salut de l’Homme Africain (21 ans de vie carcérale non méritée).
Nombre de personnes ont entendu parler de cet Homme hors du commun des mortels, au nom de Mpadi ; nombre l’ont vu de visu, nombre aussi lui ont adressé la parole, serré la main, discuté, parlé avec lui, nombre encore ont vécu dans son entourage immédiat comme disciples, comme notables, mais seulement, faute de lucidité, faute d’informations et de renseignements issus d’une source sûre et fiable, et encore, faute de mieux connaître, de mieux appréhender sa personnalité, étant donné qu’elles sont toutes, les unes et les autres, enracinées dans le doute, dans le mal, elles ne pouvaient malheureusement pas savoir le situer, le placer sur son orbite céleste et le reconnaître comme tel dans sa profonde dimension spirituelle dont il est l’émanation.
C’est Lui, MPADI BUKA MAKENGO NSUKA PULULU ZA NSUNGU KEMBO DIA NZENZA VA KINTETE qui est à l’honneur ce mois de mai, mois de libération. Mois de délivrance, de cassure des menottes, des liens et des chaînes qui nous assujettissent. C’est lui le Second Sauveur des Africains, né le 25 septembre 1909 et voyagé (Elévation à la gloire céleste) le 19 mars 1991. C’est Lui qui a repris le bâton de commandement après KIMBANGU SIMON, le Premier Sauveur des Africains, né le 24 septembre 1889 et voyagé (Elévation à la gloire céleste) le 12 octobre 1951.
MPADI BUKA MAKENGO NSUKA, c’est Lui le Refondateur de la Religion Ancestrale, existant depuis le début des temps, le temps de la création, laquelle religion a été détruite, saccagée et interdite de fonctionnement par les envahisseurs occidentaux, qui, sous couvert du vocable CIVILISATION, à apporter aux Africains, leur ont plutôt imposé, de force, leurs religions. C’est Lui, le seul africain de l’époque qui s’est présenté, tête haute, au devant de l’autorité coloniale, c’est Lui qui a su braver l’autorité belge alors à l’apogée, pour lui annoncer sa décision de réhabiliter, sur recommandation divine, émanant de notre Dieu Wamba Wa Mpungu Tulendu, la Religion Ancestrale.
Le Mpadisme, prôné par la Religion Mpadiste, demeure toute une philosophie, un courant de multiples faits, d’actions, de visions, de lamentations, de pensées, d’enseignements doctrinaux authentiques et d’abondante sagesse liés à la spiritualité de l’Homme Africain.
Le Mpadisme est depuis des temps, la seule, l’unique et vraie voie du Salut de l’Homme Africain, voie qui s’est vue coupée, obstruée, barricadée par l’invasion du christianisme depuis le 15ème siècle, et ce, de connivences avec l’autorité étatique (coloniale).
Le Mpadisme, c’est la voix de KIMBANGU DIATUNGUNA et de MPADI BUKA MAKENGO NSUKA, relayée par leur rejeton, l’unique, le vrai, qui n’est autre que Son Eminence LULENDO BOSEKOTA KITEDIKA MPADI, Représentant Légal et Chef Spirituel de la Religion Mpadiste, Nkuluntu-a-zi-Ntumua (Roi des rois), Gardien de la Foi Mpadiste, à qui, ils ont légué tous les pouvoirs spirituels pour mener à bien cette dure et lourde tâche consistant à répandre au monde la bonne nouvelle du Salut de l’Homme Africain afin de le tirer du gouffre de perdition et d’enlisement ou mieux d’aliénation mentale, culturelle et spirituelle, dans lequel l’ont balancé la colonisation, voilà déjà six siècles.
LULENDO BOSEKOTA KITEDIKA MPADI, investi de la pleine puissance de KIMBANGU et de MPADI, est donc ce clairon qui retentit sur le toit du monde, pour inviter tout Africain, où qu’il soit, en Amérique, en Europe, en Asie, en Océanie, à venir embarquer, avant qu’il ne soit trop tard, à bord du bateau du SALUT qu’est la RELIGION MPADISTE, en sigle, REMPAD. Ce message est destiné également au monde entier pour que soit mis, comme on dit, de l’ordre dans la boutique afin que chaque peuple puisse retrouver sa vraie voie du salut spirituel.
LULENDO BOSEKOTA KITEDIKA MPADI, c’est la voix de Kimbangu et de Mpadi qui crie nuit et jour pour l’éveil de l’Homme Africain afin que ce dernier puisse prendre conscience de son identité, de sa destinée spirituelle, puisse sortir des sentiers tordus et puisse marcher enfin sur sa propre voie spirituelle lui tracée
depuis la création par notre Dieu, WAMBA WA MPUNGU TULENDU.
Le Mpadisme, c’est cette gomme qui vient effacer toutes les erreurs doctrinales du passé en matière de spiritualité, erreurs dont les Africains, comme des oies, se sont fait gaver au fil des siècles par des envahisseurs et missionnaires venus de tous bords et lesquelles erreurs leur ont fait perdre leur personnalité, leur culture, leur modus vivendi. Ne dit-on pas qu’un peuple sans culture, sans indépendance spirituelle est un peuple mort ? Et qu’il n’y a pas de développement, d’épanouissement et de progrès réels d’un peuple sans spiritualité propre ?
Le Mpadisme, c’est cette religion pour laquelle Ndona KIMPA VITA ISIPA (baptisée Nsimba Béatrice) fut portée sur l’échafaud et brûlée vive avec son enfant de quatorze mois sur le dos. Elle fut incinérée sur l’ordre du père missionnaire BERNARDO et son complice LOURENZO. Par cet acte, les assassins avaient un seul message à faire passer : « quiconque s’évertuerait à la continuité de la pratique du culte de Dieu des ancêtres, subirait le même sort que KIMPA». Sous le coup des flammes qui la consumaient, elle laissa entendre cette prophétie : « Cet enfant mourant avec moi dans ce brasier, reviendra un jour sous le nom de KIMBANGU. C’était le 02 juillet 1706. Pour ceux qui utilisent le nom de KIMPA à tort ou à raison, il y a lieu de savoir qu’il renferme les initiales des noms de nos deux Sauveurs Africains : « KI = KIMBANGU et MPA = MPADI ». KIMPA VITA était une Princesse du royaume de Kongo. Quel était le nom authentique de son père et celui de sa mère ? Son Eminence LULENDO BOSEKOTA KITEDIKA MPADI demeure la seule personne qui peut apporter la lumière sur ces choses.
Deux siècles plus tard, se réalisait la prophétie de KIMPA VITA : le 24 septembre 1889 à 08h00 du matin, naissait dans la localité de Nkamba, dans la province du Kongo Central, un enfant mort-né puis réanimé par la suite grâce aux rites traditionnels. Il fut nommé KIMBANGU DIATUNGUNA.
Dès son jeune âge, cet enfant surdoué, manifesta des signes comportementaux qui furent de lui un être extraordinaire, lesquels signes éveillèrent l’attention des missionnaires catholiques et protestants qui se rappelèrent alors de la prophétie de KIMPA VITA. Ayant entendu la voix de Wamba wa Mpungu Tulendu, Kimbangu commença son ministère divin le 18 mars 1921 qu’il exerça pendant seulement six mois, dont trois en public et trois autres en clandestinité, étant traqué par le colonisateur belge (flamand) soutenu par l’église catholique. Il avait ressuscité 146 MORTS et guéri 17892 MALADES. Il sera ensuite appréhendé, jugé (sans défenseur juridique) comme hérétique puis condamné à mort par un tribunal des plus ignobles, des plus injustes, des plus expéditifs qui soient, bref un tribunal de la honte. Suite à la mesure de clémence royale, sa peine de mort fut commuée en prison à perpétuité et travaux forcés, d’où son transfèrement vers la prison de Buluwo à Likasi (Jadothville) d’abord, puis, ensuite, vers la prison centrale d’Elisabethville (Lubumbashi) dont les travaux de construction venaient d’être achevés. Il sied de noter que Kimbangu ne reçut, durant toute sa vie carcérale aucun membre de famille et jamais il n’a été transféré à la prison de Boma.
MPADI BUKA MAKENGO NSUKA, né le 25 septembre 1909, eut, lui aussi une enfance très caractéristique, toute émaillée de nombreux faits et événements mystérieux qui furent de lui un « HOMME PAS DE CE MONDE ».
De 1916 à 1934, il exerça chez les Protestants à Sona-Bata comme Pasteur-Catéchiste, puis de 1934 à 1939, à l’Armée du Salut , en qualité de Capitaine, sorti de la première Promotion Basakoli ya Mpiko. Communiquant mystérieusement avec Kimbangu alors en prison, celui-ci lui fit part de la volonté de WAM BA WA MPUNGU TULENDU qui venait de le choisir pour assurer sa succession. Mpadi quitta Henri Becquet et s’en alla rétablir, le 07/09/1939 à Kinsangi (Madimba), la religion de nos ancêtres portant aujourd’hui le nom de RELIGION MPADISTE.
Arrêté lui aussi le 13 septembre 1939 à Kinsangi, il sera déféré, seul, sans défense, devant un tribunal ecclésiaste d’exception composé de la manière suivante :
Juge Président (Pierre Reyckmans - Gouverneur Général) ;
Ministère Public (Monseigneur Delle Piane) ; Greffier (Monseigneur Verwing) ; 85 assistants composés d’autorités étatiques, colons belges, missionnaires CAPROSAL (catholiques, protestants et salutistes). Mais, MPADI, par la puissance divine, put se défendre vigoureusement et ses propos vexèrent le Juge Président qui le condamna avec refus catégorique d’interjeter un quelconque appel. C’était vraiment une parodie de procès. Et c’est ici que commence la vie carcérale de Mpadi. Il fut interné dans plusieurs prisons : Ndolo, Mbandaka, Basankusu, Befale, Ango, Madimba, Boma avant d’être finalement transféré à la Prison d’Elisabethville le 16/04/1946 aux côtés de KIMBANGU avec qui il vivra pendant cinq ans, cinq mois et six jours. Papa Mpadi sera conduit de la prison de Lubumbashi vers celle de Buluwo où il séjournera jusqu’à sa libération officielle, le 01/05/1960. Il regagnera par après la prison de Lubumbashi et le 05/05/1960, par un vol DC-4 de Sabena Airlines, il atterrira à l’aéroport de Nd’jili où il sera accueilli avec pompe par une foule immense venue de tous les coins de la capitale et des environs et aussi par des autorités comme Monsieur NZEZA NLANDU, Fondateur de l’ABAKO.
Tous nos ancêtres, tous nos anges au nombre de 77.777.777.000 avec à leur tête MFUMU ESTEK et MFUMU BULAMATADI TOWEL et encore nos deux Sauveurs KIMBANGU et MPADI sont tous avec nous ici en ces lieux, pour célébrer ensemble, dans la grande liesse, cette FETE DE LIBERATION.
SOYEZ BENIS, LIBERES, ET BONNE FETE A TOUS !
Lucas