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LA CONFERENCE DE YALTA : L'AFRIQUE EN PORTE LA CICATRICE

23 Septembre 2013 , Rédigé par Lucas Publié dans #NOUVELLES

Dans mon lit, où je me suis plongé, tout abattu, tout honteux en même temps, tout froissé, tout diminué, en proie à une intense colère aussi, accablé par une grande insomnie, après avoir parcouru les articles de la Charte de Yalta, la charte des impérialistes, je m’étais mis à marmonner inconsciemment :« Putain de charte à la con ! Non, il faut que ça change ! Non, c’est trop fort, l’occident a pris ce monde en otage ! On est rien devant l’occident qui n’a aucune considération de l’homme noir. Tout n’est que trucage, ruse, tout n’est que mensonge ! Tout, alors tout : de zéro jusqu’ à l’imposition des religions, de la bible, du coran…en passant par la création de grandes sociétés manufacturières, industrielles, en passant par la création de l’Onu, des organismes internationaux et de tout un tas de trucs… ». Il n’y a rien qui puisse se passer sans intérêt ! L’Afrique, c’est la chasse gardée des occidentaux et ils peuvent y aller chasser quand et comment ils veulent. L’Afrique mange à la fourchette avec le diable qui lui bouffe avec une fourche ! Ce dernier ne voudra jamais qu’il y ait des parts égales et que l’autre atteigne son niveau, sinon qui sera le vassal de l’autre !

Un ami m’a un jour posé la question de donner la signification des sigles « SABENA » et « ONU ». Il s’est mis à se moquer de moi, me traitant d’ignorant, quand bien même que je lui aie répondu que Sabena voulait dire « Société Anonyme Belge de Navigation Aérienne » et l’ONU, « Organisation des Nations Unies ». Il me souffla que Sabena c’est « la Société Anonyme Belge d’Exploitation des Nègres en Afrique » et l’Onu, c’est « l’Organisation de Nuisance Universelle ». C’était il y a vingt ans. Pour tout commentaire, je lui ai rétorqué tout simplement que ses propos n’étaient que du vent, du blabla. Mais je pense qu’en ce moment précis où je viens de parcourir ce chapelet d’insultes, d’injures odieuses à l’endroit de tout un continent, de tout un peuple, je crois savoir qu’il a raison.

Oui ! je pense que je peux lui donner raison aujourd’hui quand je lis cette charte du 1er au 28è articles, du chapitre sur les dispositions générales au chapitre des accords internationaux, en passant par le chapitre sur le régime politique, celui des droits fondamentaux, celui des finances publiques, celui des traites militaires et enfin celui des accords internationaux dont quelques articles stipulent : à l’article 1, sur la devise des impérialistes : « gouverner le monde et contrôler les richesses de la terre. Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde ». Le 2è confirme qu’aucun pays tiers-mondiste ne peut être souverain ni indépendant. Le 3è parle de la pression à exercer sur les dirigeants du tiers-monde qui ne sont que leurs marionnettes et valets. A l’article 22, il est dit : « L’ONU est un instrument, nous devons l’utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts » ; « Notre objectif est de déstabiliser et détruire les régimes qui nous sont hostiles et installer nos marionnettes sous la protection de nos militaires sous la couverture des mandants des forces de l’Onu ».

C’est incroyable de s’imaginer jusqu’où iraient ces donneurs des leçons d’éthique, de bonne gouvernance, de bonne gestion à travers le monde entier, par le biais des organismes internationaux, des agences de coopération et des ambassades interposés, quand l’on découvre, au fil de la lecture de la charte, ce qu’ils ont mijoté comme plan de nuisance, de déstabilisation du tiers-monde.

Tout n’exalte que l’odeur de l’horreur, de la répugnance, de la mort, du racisme, de la discrimination, de la destruction : l’article 24 parle des droits et moyens de frapper, de tuer et de détruire les dirigeants et les peuples qui marchent à l’encontre de la volonté (impérialiste), droits et moyens que confère l’Onu à ceux qui la gèrent.

L’article 25, lui, parle du maintien de la misère, de la division, des guerres, du chaos pour bien dominer les pays du tiers-monde, les exploiter et les piller.

L’article 26 lui est très sanglant : « Notre règle d’or est la liquidation physique des leaders et dirigeants nationalistes du tiers-monde ». De quoi tomber à la renverse et piquer une crise.

Le 27è fait état des cours et tribunaux des nations-unies, qui sont des instruments pour faire pression aux leaders des pays qui défendent les intérêts de leurs peuples. Et le 28è est tout à fait discriminatoire en matière de justice : les dirigeants occidentaux ne peuvent en aucun cas être poursuivis, quelle que soit la gravité de leur bavure par rapport aux crimes de guerre, au génocide, aux crimes contre l’humanité.

De là, à comprendre maintenant pourquoi Kennedy était assassiné (puisqu’il aimait l’Afrique), pourquoi Emery Lumumba, pourquoi Kadhafi, pourquoi Saddam Hussein, M’ze Laurent Désiré Kabila, Gbabo, Mobutu, et tant d’autres dirigeants africains libérien, centrafricain, rwandais et d’ailleurs ont été déchus ou assassinés sans aucune autre forme de procès.

De là, à comprendre pourquoi Georges Bush a mis le feu au Moyen-Orient et dort tranquillement dans son Texas, sans s’inquiéter outre mesure.

De là, à comprendre pourquoi J.P. Bemba du Zaïre est mis au frais dans un trou de la Haye, sous-prétexte que ces hommes ont commis des exactions sexuelles en Centrafrique. C’est comme si les soldats centrafricains sont tous castrés et que ceux de Bemba seuls ont les couilles !

De là, à comprendre que l’Afrique ne saura percer le mur de l’inconnu et graviter ainsi sur l’orbite du mystère de la science. Nos universitaires ne seront que des simples monteurs et réparateurs, des simples pratiquants et traîneront éternellement le pas au pied du mur de la haute connaissance ne sachant s’engager sur la voie de l’invention, de la créativité, sous l’œil railleur de l’occident. Et le fossé scientifique entre l’occident et le tiers-monde ne sera jamais comblé ou remblayé, sauf miracle…divin !

De là, à comprendre que les tiers-mondistes excelleront, dans les pays de résidence occidentaux qui les accueillent ou dans leurs patries acquises par les liens de l’esclavagisme, excelleront plus dans les domaines sportif, musical, administratif et moins ou nullement dans le domaine scientifique qui est la base incontestable de l’épanouissement d’un peuple, d’un pays.

De là, à comprendre pourquoi la montée de Barack Obama au trône, à la tête du pouvoir américain, n’a rien changé de la politique américaine d’Afrique. Les écrits secrets de la politique américaine restent les écrits. Ils sont inaltérables. C’est ici que les cœurs bien nés, tendres, doivent devenir, malgré eux, des cœurs durs, des fauves, pour pouvoir appliquer à la lettre les prescrits honteux laissés par leurs aïeux ! Il y a peut-être des occidentaux qui seraient contre ces textes, mais qui ne peuvent malheureusement s’en séparer, car liés, malgré eux, jusqu’aux pieds ! Un malfaiteur démasqué, dont ses moyens et plans de nuisance sont mis à découvert sur la place publique, ne devrait-t-il pas confesser et abandonner sa sale besogne ?

De là, à comprendre pourquoi la guerre de l’est du Zaïre et tant d’autres à travers le tiers-monde ne finissent jamais, bien que par exemple au Zaïre, un essaim onusien de 20.000 têtes eût été déployé.

De là, à comprendre pourquoi Kimbangu, le Sauveur des noirs, avait-il été arrêté et condamné à perpétuité dans la prison d’Elisabethville (Lubumbashi) pour seulement avoir révélé aux noirs l’existence de leur voie spirituelle.

S’il faut se rappeler d’un événement qui a marqué le colonisateur, c’est quand il demanda à Kimbangu, le traitant de pauvre homme, de démuni, de lui dire où il trouverait les fonds nécessaires pour bâtir son église des noirs. C’était à Mbanza-Ngungu, une ville de la province du Bas-Congo (Zaïre), et ceci, avant de l’embarquer dans le train en partance pour Léopoldville (Kinshasa). Kimbangu, pour toute réponse, enfouit sa main dans une des poches de l’habit qu’il portait et dispersa au vent quelques pièces de monnaie. Sur la face principale de ces pièces se développe une effigie sur laquelle l’homme blanc, soumis, est allongé par terre et l’homme noir, débout à côté de lui, autoritaire, pose son pied droit sur sa poitrine. Ce jour-là, il s’est produit encore un autre fait grandiose. L’on embarqua Kimbangu dans le train pour son transfert à la prison centrale de Léopoldville. Le train siffla le départ, mais ne démarra pas. Kimbangu avait exigé au-paravent qu’avant de quitter son peuple, il devait avant tout lui parler. C’est à quoi le colonisateur avait opposé un refus catégorique.

En bref, c’est après qu’il s’adressât à son peuple que le train devait pouvoir alors mouvoir pour la capitale Léopoldville.

De là, à comprendre que ces églises étrangères ne sont qu’une autre façon de diriger l’Afrique à la manière des organismes ou des agences de coopération, car comment des gens au cœur dur comme pierre, qui n’ont aucune considération de l’homme noir, pour le tiers-mondiste, qui se sont taillé, partagé l’Afrique comme du fromage, pouvaient-ils mettre en place une religion qui soit véritablement une.

Que peut ressentir un africain, un tiers-mondiste qui se met à parcourir les textes de la honte de cette charte reflétant l’esprit dominateur, luciférien, de leurs concepteurs, qui ne peuvent manifester le moindre sens de considération vis-à-vis des autres ?

Que peuvent encore ressentir, vautrés dans les fauteuils duveteux de leurs luxueux salons, les dirigeants tiers-mondistes, à la lecture de ces textes injurieux, dans lesquels ils sont désignés comme des valets ou des marionnettes à la solde de l’occident ? L’on comprend bien que c’est l’occident qui les a placés là où ils sont, au terme des élections truquées ou par la force de feu des armes, ils se doivent de suivre scrupuleusement les consignes, les injonctions, les plans conçus. Sinon…l’épée de Damoclès suspendue sur leur tête va tomber à pic !

Une révision de cette charte s’impose pour redonner au monde son équilibre perdu. Ou même une annulation de celle-ci dont le contenu, à nos jours, n’est plus un secret et ne peut être encore d’application. Mais qui va oser lever le petit pouce pour crier sur le toit du ciel que « C’EST ASSEZ et ça SUFFIT » !

En auront-ils le culot de le faire ? Ces dirigeants tiers-mondistes, une fois réunis en bloc ? Oui ? Non ? Ou peut-être pour eux seuls suffisent les honneurs de chef, l’étalage du tapis rouge et autres, dont ils jouissent ou ne compte pour eux que l’opulence dans laquelle ils roulent et s’en foutent du reste, du pays, de la misère des populations !

Un africain s’était plaint contre la société productrice de Tintin à propos de l’œuvre intitulée « Tintin au Congo ». Il s’est plaint de la manière dont était représenté le nègre et de son accent français d’indigène malappris. Ce qui apparaissait, selon le plaignant, comme une insulte à la race noire. Il semble que les producteurs de Tintin aient fini par comprendre et par apporter des corrections là où il s’en faut.

Et alors, si pour ce qui est d’une bande dessinée, de la pure fiction, les violons se sont accordés, pourquoi alors, pour ce qui est vrai et couché sur papier, qui n’est plus un secret des années 1945 et qui ne devrait être d’application en ces jours nouveaux, pourquoi, disions-nous, ne devrait-on pas arriver à y mettre un terme ?

La supercherie étant mise à découvert, et tout n’étant aujourd’hui qu’un secret de polichinelle, pourquoi l’occident ne demanderait-il pas pardon au tiers-monde pour toute cette exploitation illégale dont ont souffert et souffrent encore ses richesses et pour toutes ces tueries perpétrées à travers des siècles pour asseoir son autorité dominatrice ou juste pour arriver à assouvir ses intérêts, comme l’a fait le pape du Vatican à propos des exactions commises par l’église occidentale à l’endroit de l’église autochtone et des populations africaines. L’église jouait le gendarme de l’état colonial. Le monde doit partir sur de nouvelles donnes de collaboration, où chacun des pays qui le peuplent, devra trouver sa part pour le bien et l’épanouissement de ses populations.

Nous nous mettrons à étayer article par article, le sujet étant dune importance énorme, pour faire comprendre à nos frères et sœurs, les enjeux de l’heure dont les conséquences sont néfastes pour l’Afrique et, ipso facto, l’ont détournée de son vrai destin.

Mais, il y a une lueur d’espoir qui clignote à l’horizon pour cette Afrique ! Il y aura un déclic à travers le temps, qui fera changer le cours désordonné des choses que nous vivons actuellement. Les opprimés se mettront à chanter, à danser et à rire. Les nantis se verront frappés de tous les maux possibles. Les prophètes Kimbangu Diatungunua (Simon) et Mpadi Buka Makengo Nsuka (Simon-Pierre) avaient prédit tour à tour que dans les jours à venir, les pages de la bible seraientnt utilisées pour emballer des cacahuètes et qu’il y aura un renversement, non de la pyramide, mais de l’arbre de vie, dont le feuillage va s’enfouir dans la terre et dont les racines flotteront au grand vent. Aujourd’hui, dans certains coins du tiers-monde, les feuilles fines du petit Nouveau Testament servent d’emballage aux fumeurs de chanvre !

Lucas

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