CIEL ET MER EN FURIE
Ce matin, c’était une mer très calme
Infinie étendue lisse aux eaux planes
D’où se miroite le soleil levant
Que ne vient perturber le moindre vent
A midi, une mer aux eaux de soufre
Que fait grésiller un léger et chaud souffle
D’où se reflète un soleil en pleins feux
Insupportable tableau pour les yeux
Au crépuscule, une mer en furie
Infernale, hurlant comme cent lions
Et dont les hautes vagues, en dents de scie,
Comme des flammes, disparaissent au loin.
Un océan invivable et déchaîné
Un ciel apocalyptique et grisâtre
Rugissant comme deux monstres
Par une main invisible enchaînés
Lucas