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poesie

CIEL ET MER EN FURIE

13 Mars 2011 , Rédigé par Lucas Publié dans #POESIE

Ce matin, c’était une mer très calme 

Infinie étendue lisse aux eaux planes

D’où se miroite le soleil levant

Que ne vient perturber le moindre vent

 

A midi, une mer aux eaux de soufre

Que fait grésiller un léger et chaud souffle

D’où se reflète un soleil en pleins feux

Insupportable tableau pour les yeux

 

Au crépuscule, une mer en furie

Infernale, hurlant comme cent lions

Et dont les hautes vagues, en dents de scie,

Comme des flammes, disparaissent au loin.

 

Un océan invivable et déchaîné

Un ciel apocalyptique et grisâtre

Rugissant comme deux monstres

Par une main invisible enchaînés

 

 

Lucas

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TU T'EN VAS, PRINCESSE

13 Mars 2011 , Rédigé par Lucas Publié dans #POESIE

 

 

La Mort, c'est une dure et douloureuse séparation. Ressentie, plus, par ceux qui restent en vie et non par ceux qui partent, inertes, aveugles, sourds, muets, couchés dans leur cerceuil. Mais il faudra que cela arrive un jour à tout un chacun de nous...avec espoir de retrouver nos très chers qui nous ont précédés.

 

 

Te voilà donc partie pour un long voyage

Comme un musulman s’en va en pèlerinage

Comme un voilier fend l’océan pour de lointains rivages

Mais à quand ton retour, jusques à quand te reverrai-je ?

 

La nature t’a rappelée trop tôt ! oh dommage !

De ton arbre de vie s’est envolé tout le feuillage

De ton livre de vie a été tournée la dernière page

Tu es passé de la vie vers la mort, oh dur passage

 

Alors, je m’enfermerai tel un oiseau dans sa cage

Qui patiemment attend voir pousser son plumage

Pour voler sur les étendues infinies et sauvages

en sifflant et lançant au Ciel des refrains de louange.

 

J’attendrai qu’enfin  m’emporte le poids de l’âge

vers les cités dorées du ciel gardées par les anges

Qui, comme l’astre dans le désert aux rois mages

Me guideront jusqu’à retrouver enfin ton visage

Enfoui dans  cet abîme  profond des ages

 

LUCAS

 

 

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ENCEINTE DE MON FILS

13 Mars 2011 , Rédigé par Lucas Publié dans #POESIE

 

 Princesse, j'ai pris soin de toi, dans mon jardin. Je me suis occupé de toi comme je le ferai d'un rosier dans mon potager. je t'ai arrosée, je t'ai enfumée, je t'ai protégée à l'herbicide pour que les insectes ne te ruinent et ne t'avilissent. Voilà maintenant que tu vas me donner ma première rose. Mon fils.

 

 

Et mon nom, sera le sien

Tu le couvriras de tous les soins

Il est le rejet de notre alliance

Jouissons-nous, chérie, de cette chance 

 

Jouissons-nous, jouissons-nous, mon amour

Nous avons tant souffert nuit et jour

Nous voilà donc, au bout de la peine

Glorifions Dieu, pour cette veine

 

Fonce ! Fonce mon fils, comme un lion

Et plus que moi va, file  très loin

Car les cieux t‘ouvriront la route

  tu marcheras sans un seul doute

 

Mon enfant ! Mon  cher fils ! Mon enfant !

Brille ! Brille,  comme le soleil levant

Mille ans, au sein de notre demeure

Avant qu’à l’occident, tu te meures.

 

Lucas

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ECOUTE UNE FOIS, PRINCESSE

13 Mars 2011 , Rédigé par Lucas Publié dans #POESIE

Sans femme, cette terre des hommes ressemblerait à un trou où l'on aurait balancé ensemble et des escorpions, et des crabes, et des serpents, et des fourmis, et des guêpes qui s'entrepiqueraient éternellement. Un enfer, en miniature.

La vie serait dure et insupportable.

Dieu avait remarqué ce vice de création, aussi ne tarda-t-il pas à créer la femme.

Et il y eut de l'équilibre.

 

 

J’avais, ce soir-là, ramassé ton baiser

Comme une fleur rose au bord de la route

Et je ne me ferais jamais plus de doute

Que d’intensité, notre amour va baisser.

 

Mon cœur, de choc, a dans toute sa profondeur, vibré

Je ne pouvais jamais, suite à cet instantané coup de foudre

Suite à cette équation difficile à résoudre,

Te voir partir en me laissant ton parfum ambré.

 

Devrais-je te laisser partir ? Je te perdais pour toujours

De toutes les beautés passantes, aucune, d’amour

N’a pu conquérir mon cœur. Laisse-moi te dire Princesse

Que ta beauté irrésistible a pris mon cœur en laisse.

 

Jouissons-nous ! Jouissons-nous ! Mon amour

Nous avons tant souffert, nuit et jour

Arrosons notre amour afin que, comme un arbre, il croisse

Et qu’un jour, les oiseaux du ciel viennent y chanter sans cesse

 

Lucas

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LA NATURE PARLE

25 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

Le temps qui fuit

Le soleil qui luit

La femme qui vagit

L’ouest qui rougit

Le lion qui rugit

Le lapin qui glapit

L’herbe qui frémit

L’arbre qui gémit

L’éléphant qui barrit

La marre qui tarit

L’oiseau qui roucoule

L’onde qui coule

Le mont qui s’écroule

La mer qui gronde

L’averse qui tombe

Le vent qui souffle

Le moineau qui siffle

Le feu qui crépite

Le cœur qui palpite

L’herbe qui pousse

La chèvre qui tousse…

Avez-vous senti la divine présence

A travers tous ces signes naturels

Où notre esprit s’embarque avec aisance

Et se hisse sur le surnaturel.

 

Pourquoi cherchons-nous à voir d’autres miracles,

Pour palper la sainte et divine puissance

Qui loge dans notre âme depuis notre naissance

Car ces signes ne sont nullement des mirages,

 

Pourquoi cette intelligence sans sagesse

Pourquoi cette descente vers la bassesse

Qui font que les hommes deviennent des bêtes

Et ne pensent plus qu’avec leur corps que leur tête

 

 

 

LUCAS

 

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MON FRERE GERODI

25 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

C’était, de mon anniversaire, le jour

Et tu m’as lancé ce mot, avec amour :

 

« Une année vient de s’ajouter à notre age

Est-ce pour dire que nous prenions un autre virage

Dans cet océan qu’est la vie où de fois il y a mirage

Notre vœu est que nous allions vers de beaux rivages

Pour qu’à la fin de notre voyage et pèlerinage

Nous recevions la couronne réservée au sage. »

 

Ces mots résonneront toujours dans mon esprit

Jusqu’à ce que, mon moi, par la nature, sera repris.

 

 

 

Lucas

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FAUT-IL QUE JE TE DISE

19 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

 

L'amour, il faut l'entretenir. Non seulement par l'argent comme s'imagineraient certaines personnes. Une petite phrase bien dosée,  un petit mot bien roulé peut faire mouche et faire changer d'avis une femme. Et on récolte. Abondamment.

 

 

 

FAUT-IL QUE JE TE DISE

 

Faut-il que je te dise cela ? Que je t’aime ?

Sais-tu que ne peut récolter que celui qui sème ?

 

Je viens moissonner dans ton cœur

Où j’ai planté avec tant d’ardeur

Cet amour qui comme un champ de blé

Brille aujourd’hui comme l’or au soleil d’été,

 

Mouvant au vent en multiples vagues

Vaste océan de verdure dorée sans rives.

Où les oiseaux du ciel, comme de petites barques,

S’exaltent et se laissent emporter à la dérive

 

Ton cœur est semblable à ce champ de vigne

Qui s’étend à jamais sur l’horizon rectiligne

Ensemble, attendons venir l’heure de la vendange

Où nous dégusterons le pétillant et doux breuvage

 

 

 

Lucas

 

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MON PEUPLE DANS LA MORT ENDORMI

19 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

 

Les uns avancent un chiffre avoisinant cinq millions. D'autres quatre. Dans tous les cas, quoi qu'on en discute sur le nombre, la guerre a ravagé, de la manière la plus violente, l'est de la république démocratique du Congo en faisant des milliers et des milliers de morts. A-t-on pensé à l'extermination de tout un peuple pour l'installation d'un autre ou s'est-on battu tout simplement pour assouvir sa soif du butin ? Ce qu'on sait, c'est qu'en 1997, un certain mois d'avril, l'est de la république a tremblé, vibré aux coups d'obus. De là, lLes massacres s'égrennent du bout des doigts comme un chapelet dont chaque grain porte un nom...Makobola, Kanabayonga...et encore et encore.

Certains grands chefs de guerre ont même crié haut et fort qu'ils étaeint prêts à traverser le pays de l'est à l'ouest pour débusquer le dernier hutu.

Et l'ONU n'est pas en reste dans le suvi de ce dossier en publiant son rapport sur les atocités commises en afrique des grands lacs.

Encore un extrait de "Lit de Poésie".

 

 

 

Je les ai vus, endormis dans la mort

Leurs corps en putréfaction, bouffés par les porcs

Est-ce cela que la Nature leur a réservé comme sort…

Mes larmes couleront à flots, toujours, encor et encor..

 

Celui-ci, criblé de balles, pour toujours, s’endort

Celui-là, sur le lit d’hôpital, difficilement s’en sort

Ceux-là, décapités sont dirigés vert le quai du port,

D’où un engin les embarquera pour la fosse de la mort

 

A l’est, au sud, à l’ouest tout comme au nord

Il a été répandu à fusion le sang de nos frères pour l’or

Pour le pétrole, objets des convoitises de tout bord

Et, le ciel un jour, en jugera les auteurs, en dernier ressort

 

Comme un seul homme, vous avez dit : « la paix d’abord !

Nous avons assez tué, nous avons assez brûlé des corps :

Nous avons pendu, enterré vivant, nous avons fait du tort,

Enterrons la hache de la guerre et cessons d’être retors. »

 

Sur le sol, rendu fertile par le sang rouge et or et de nos morts

Construisons un Congo nouveau, un Congo beau et fort,

Et pour son envol définitif, ne ménageons aucun effort.

Unis, soudés, nous aurons ainsi honoré nos morts.

 

 

 

 

Lucas

 

 

 

 

Lucas

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MAMAN, JAMAIS JE N'OUBLIERAI

19 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !
Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !

Maman, ton amour pour moi subsistera à jamais. Femme de pires tortures, de durs sacriffices, je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait de moi, je t'aimerai toujours et toujours !

iL est de Camara Laye, ce poème qu'on a tant chanté dès notre ecole primaire et qui exalte les bienfaits  dont nos mères nous entourent dès notre tendre enfance. C'est : Femme Noire, Femme Africaine, O Toi ma Mère, Je Pense à Toi".

Aujourd'hui, c'est à cette même maman qui nous a gardés plus ou moins neuf mois dans son ventre  -il y en a des enfants qui y ont séjourné sept mois durant et d'autres encore douze- que nous voulons témoigner de notre reconnaissance pour tous les sacrifices qu'elle a endurés afin que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui.

Voilà quoi, un autre chant tiré de "Lit de Poésie"

 

 

Jamais ! Jamais ! Maman ! Je n’oublierai

Tout ce que tu as fait pour moi

Toutes ces souffrances, toutes ces insomnies

Que tu as endurées pour moi

Sans toi, maman, je n’existerais point

Sans toi, je n’aurais rien valu

Oh maman ! du plus profond de mon cœur

Je te remercie

 

Je m’en irai crier ton nom

Sur tous les toits

Sur tous les sommets des arbres

Sur toutes les crêtes des montagnes

Jusqu’aux lointains horizons

Jusqu’à la lisière des planètes perdues

Et j’érigerai, si possible,

Un monument en ton nom

Un monument en or

Dont le socle se dresserait  sur l’océan bleu

Et dont la tête se perdrait dans le ciel azuré.

 

Et le temps, qui avale tout

Comme la terre transforme tout en terre

Comme la terre qui transforme les os en terre

Et le temps, qui entame tout

Comme cette goutte d’eau qui perce la pierre

 Et le temps, le temps qui ronge tout

Arrivera à bout

A bout de tout

De plaines et des monts,

Des choses et des êtres

Mais alors, ton amour pour moi,

Cet amour que je porte en toi

Cet amour par lequel tu m’as nourri de ton sein

Cet amour par lequel tu as guidé mon premier pas

Cet amour par lequel tu me mettais au chaud

Cet amour par lequel tu me nouais sur ton dos

Cet amour par lequel tu me  portais en bandoulière

Cet amour par lequel tu m’imbibais d’huile de palme

Pendant que de fièvre je tremblotais

Cet amour par lequel tu collais ta face à la mienne

avec ton sourire faisant éclater la blancheur de tes dents

Cet amour par lequel tu portes la cicatrice du trou

Césarien à ton ventre par lequel le toubib m’a tiré

Cet amour qui n’a aucun prix au monde

Oh ! ma chère maman !

Cet  amour-là, subsistera à jamais !

Subsistera pour toujours !

Oui ! Pour toujours.

 

Lucas

 

 

 

 

 

 

 

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RDC : ELECTIONS

15 Février 2011 , Rédigé par Luka Publié dans #POESIE

L'Afrique, changera ou changera pas ? That's the question.

Pendant que tous les pays du monde se bousculent à l'entrée du tunnel, passage obligé, donnant accès aux sciences du développement pour une amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives, les pays africains, par le biais de leurs hommes politiques enracinés dans les pratiques obscures ou calamiteuses de la gestion de la chose publique, semblent s'être emmêlés les jambes, titubent, et se laissent distancer, et n'ont nullement aucun scrupule à se faire passer pour des parents pauvres vivant de la quémande.

Il  faut des hommes nouveaux, des hommes cartésiens acquis à la cause du changement, capables de percer le mur de la honte (la pauvreté multidimentionnelle qui asphixie l'Afrique) et prêts à faire avancer l'Afrique et arriver à la hisser, à la placer sur une orbite supérieure.

Il  faut des hommes nouveaux, mais comment ?  Allons aux élections tout simplement en nous débarrassant de tout ce qui a trait au fanatisme, au tribalisme, au clientélisme, à la corruprion, à la tricherie. Choisissons des hommes qui vont faire gagner l'Afrique sur le marché des compétitions économiques et de développement mondiales, comme si nous choisissions nos sportifs qui vont sur différentes aires des jeux pour défendre les couleurs et la gloire de l'Afrique.

 

Et le chant ci-après, intitulé "CONGOLAIS, ALLONS AUX ELECTIONS" est une façon de voir, de penser, d'un africain congolais, pour que les pays africains sortent, un jour, de leur carcan de la honte et de la médiocrité politicienne.

 

ALLONS AUX ELECTIONS

 

Voulez-vous nos voix aux élections libres

Qui remettraient ce Congo en équilibre ?

Voulez-vous gagner la confiance du peuple

Que vous avez toujours pris pour aveugle

Que vous avez clochardisé à dessein

Que vous avez détourné de son destin

Que vous avez affamé sciemment

Appauvri par votre esprit d’égoïsme

Et répandu son sang gratuitement

Oubliant tout ce qu’il a d’héroïsme ?

 

Voulez-vous gagner nos voix aux suffrages ?

Nous voulons du travail, du pain, du cirque

Et donnez-nous du courant électrique

D’une façon continue, sans délestage.

Pensez au peuple qui n’est pas ingrat

Qui vit à l’époque des lampes à pétrole

Ce qui aux yeux du monde semble drôle

Quand on pense au grand barrage d’Inga.

 

Donnez-nous un salaire SMIG raisonnable

Et ne l’entachez point d’impôts pondérables

Qui deviennent alors un réel malheur

Et lui retirent tout son sens de bonheur.

 

Voulez-vous gagner nos voix aux élections ?

Elles sont notre arme de prédilection

Elles valent plus que tous vos missiles

Elles sont la clef à des moments difficiles

Elles iront vers ceux qui le méritent

Tel les oiseaux vers l’if qui les abritent

Elles sont bien notre arme de confiance

Et précieusement nous la garderons

Pour ne dégainer que quand les clairons

Auront sonné l’heure de la vengeance.

 

Le peuple, par le seul chemin des urnes

Marquera sa vengeance, et une à une,

Ses voix se convergeront sur son choix

Sur celui qui deviendra son vrai roi.

 

Voulez-vous donc gagner aux élections ?

Au-devant de vos propres ambitions,

Pensez au peuple qui se tord de faim

Qui croupit dans une noire misère

Qui sous le joug de la pauvreté étouffe

Incapable de s’acheter du pain

Bien que vivant sur un sol aurifère ;

Bien qu’au Congo, du bonheur,  le vent souffle.

 

 Ce peuple a une mémoire d’éléphant

Qui se souvient toujours, comme un enfant,

Dix ans après, de son porte-malheur

De qui il garde un esprit vengeur.

 

Vous voulez gagner nos voix aux suffrages ?

Conduisez-nous vers des verts pâturages

Où nos familles vivraient dans la paix

Et où coulerait à jamais du lait.

 

 

Lucas

 

 

 

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