BONNE ANNEE 2016 sur Overblog
Bonne année à tous ! Oui à tous ceux qui ont eu ou qui auront un oeil sur notre blog, et surtout à tous ceux qu ont choisi de s'accrocher à ce blog, c'est-à-dire, qui ont bien voulu s'abonner à notre journal.
Bonne année ! Oui mais sachons que faire en ce jour de fin d'année qui passe pour être exceptionnel par rapport aux autres. A quoi bon de se livrer dans des folies illimitées de réjouissances de toutes sortes, quand on sait que quelque part, dans un bureau invisible, votre compte années-vie est débité d'une année, de 365 jours !
Bonne année ! Mais que cette année soit pour nous une année de méditation, de réflexion, qui puisse nous plonger dans la profondeur de notre dimension humaine afin de pénétrer la raison exacte pour laquelle nous sommes ici sur terre !
Ce qui s'était passé, ce qui s'est déroulé dans le temps, c'est ce qui se passera et c'est ce qui se déroulera !
Vanité des vanités, tout n'est que vanité !
En Belgique, en France, en Turquie et ailleurs, en Amérique, les festoyeurs ne seront pas seuls dans la rue aujourd'hui, au réveillon, ils seront en compagnie des policiers et des militaires et ceci face à la menace terroriste.
Mais le pire moment sera celui que le Propriétaire de la Terre nous réserve !
Alors, réjouissons-nous tout en méditant sur ce qui peut arriver demain.
Méditons et demandons à l'NVISIBLE de penser encore à nous !
Bonne année donc !
Lucas
MPADI ET JESUS
Quel est ce congolais, ce nègre qui, en pleine époque coloniale, où le flamand nous considèrait, nous noirs comme des macaques, où le fouet devenait le pain quotidien pour quiconque s'hasardait à enfreindre les lois établies, à cette époque où la prison, la déportation faisaient office des moyens forts pour disuader les gens à se conformer au vouloir du maître, quel est donc ce noir qui aurait osé, mettant sa vie en péril, braver l'autorité coloniale et solliciter l'exécution de son plan pour le bien être de l'homme noir ? Quel est-il donc ? Personne, si ce n'est Mpadi Buka Makengo Nsuka Bosekota Watulendo Kembo dia Nzenza va Kintete Beredenengu Mumvuma T.T.A.T., fils de Sela dia Kiwula sa mère et de MBATA Thomas, son père. Oui ! Lui a osé le faire et a envoyé ses soixante-deux disciples, dont deux femmes, au bureau du territoire de Madimba au motif de déposer un memo où il était question d'obtenir l'autorisation de réhabiliter, de ressortir de ses cendres l'église encastrale qui a connu une trêve interminable depuis la mort de Ndona Kimpa Vita Ishipa Béatrice, brûlée vive sur un bûcher par les missionnaires au service du Vatican ; pendant que lui-même, le prophète Mpadi, qui venait de donner sa démission de l'Armée du Salut où il oeuvrait avec Henri Becquet, prenait son vélo pour déposer un double du memo au burau colonial de Kinsaha.
A Madimba, les soixante-deux ambassadeurs de Mpadi furent arrêtés purement et simplement sans autre forme de procès. Et quand la question leur fut posée par les colons flamands, celle de savoir qui avait écrit ce memo, ils répondirent tous en choeur : "c'est nous tous" ! Et ce jour-là ne s'effacera jamais dans la mémoire des Mpadistes, car ce fut le début d'une avalanche de torture, de souffrances, de traitements inhumains qu'un homme ne puisse faire subir à son semblable. C'était l'heure des pleurs, des grincements de dents, de désespoir pour une vie perdue. Et ça ne s'arrête pas seulement à Madimba, car l'opération chasse à l'homme venait d'etre lancée à travers toute la province du Bas-Congo. Toute personne coiffée à ras (coiffure obligatoire des Mpadistes), toute personne portant un habit kaki (l'uniforme des mpadistes), toute femme portant un mouchoir de tête (coiffure obligatoire pour femme) était donc arrêtée sans explications, sans excuses et envoyée manu militari en prison. Des foules entières, composées d'hommes, de femmes et d'enfants étaient entassées à la prison de Madimba en attendant leur expédition vers Léopoldville (Kinshasa-prison de Ndolo) d'où elles embarqueraient dans des bateaux pour la déportation vers la grande et inconnue forêt équatoriale. Dans ce mouvment qui secoua tous les villages, même les innocents présentant des signes mpadistes (coiffure, tenue), furent appréhendés. Ils abandonnèrent leurs champs, leur petit bétail, leurs maisons, leurs biens et partirent les mains vides.
C'était une stratégie du colonialiste flamand : semer la trouille, la peur dans le mental du noir, surtout pour que ceux qui restaient ne puissent pas oser prendre la relève. Et la déportation était une façon pour le flamand de les exterminer à petit feu.
Avec ces atrocités qui se sont étalées au grand jour dans toute la contrée, y avait-il encore, après Mpadi, quelqu'un qui oserait se présenter devant le flamand pour la création d'une église typiquement ancestrale ? Que non ! Donc, de 1939 à 1960, année de l'indépendance, il n' y eut aucun prophète, aucun homme de dieu, aucun professeur, bref, aucun noir qui réclamât la création d'une église basée sur le culte ancestrale.
Mai aujourd'hui, 24 ans après le voyage spirituel de Mpadi, on dénombre une vingtaine d'Eglises des Noirs en Afrique et d'autres qui parlent du culte des ancêtres. Il y en a qui se cachent sous le nom de Simon Kimbangu en oubliant Mpadi. Et ce sont celles-là qui se portent de manière radicale vis-à-vis de Jésus. De toutes les façons, il n' y a qu'à une seule adresse où l'on put puiser le vrai enseignement de Kimbangu et Mpadi, car les deux ne font qu'un ! C'est à l'Eglise des Noirs en Afrique - Direction générale, laissée par lui-même le Prophète Mpadi. Et pour se démarquer de tous ces imposteurs qui se font appeler aussi église des noirs, celle de Mpadi a opté pour une nouvelle appellation : la "REMPAD-D.G., Religion Mpadiste - Direction Générale". Tous ceux qui prétendent oeuvrer pour le salut de l'homme noir en présentant tantôt Kimbangu et tantôt Jésus comme Sauveurs, pataugent dans la fausseté et induisent les gens en erreur.
la REMPAD reconnaît que Jésus est le Fils de Jéhovah, et qu'il est Sauveur. C'est ainsi que dans la célébration du culte ancestral s'insère une étape vouée à l'invocation de toutes les grandes manifestations divines dont Kimbangu et Mpadi, Moïse et Jésus, Mahomet et Le Bab, Krishna et Bouddha.
Mpadi s'insurge donc contre ceux qui, à travers l'Afrique noire, font usage du nom de Jésus comme un fauve qui se couvrirait de la peau d'un mouton et s'infiltrerait dans la bergrie pour réaliser ses noirs desseins. Et Mpadi, dans une de ses chansons ne mâchent pas ses mots en jetant la pierre sur toutes ces églises étrangères qui ont envahi l'Afrique pour détourner les âmes noires de leur destinée et les utiliser pour leurs propres desseins.
Et c'est à partir de là que se définit sa mission ici sur terre : montrer à l'homme noir la voie du salut de son âme par l'enseignement qu'il donne. Et notre Dieu, Wamba, lui a donné tous les atouts, tous les pouvoirs pour l'exécution de cette mission.
Mais il n'est plus là, diriez-vous, il est mort. Oui, vous avez raison de le dire, mais ne vous en faites pas pour cela, il est bel et bien là. Son fils, le garant de la Foi mpadiste a été investi par le Ciel pour la continuité de l'église de nos ancêtres. sur lui, Mpadi avait dit :"Celui qui porte sa griffe ou son ongle sur toi, c'est à moi qu'il en veut".
Lucas
AMOUR ACADEMIQUE
Mon coeur au tien s'est greffé
de ton vif amout tu l'as étoffé
De tes mains douces tu l'as apaisé
Et ne s'est jamais senti si apprivoisé
Ton long et chaud baiser de l'autre soir
A la veille de la nuit d'au revoir
Aura été un message d'espoir
pour mon âme torturée de désespoir
Tu t'en vas aux études terminales
Oh dure séparation matinale
Me laissant dans une faim animale
Que ne pourra endurer un seul mâle
L'université va t'ouvrir ses portes
Tu es le voilier que le vent emporte
Sur cet océan aux milles faces
Dont la fougue est celle de cent rapaces
Saura-t-elle, ton âme résister
Là où d'autres ont dû désister
Là où les intempéries de l'amour
Pourraient affecter, noircir ton séjour ?
Saura-t-il alors ton coeur persister
Là où beaucoup d'autres ont dü faillir
Là où les plus rompus ont dû faiblir
Ne sachant aux tentatives, résister
Seule ta cartésienne fidélité
Demeure de ton combat l'unique arme
Que tu meneras, à la moindre alarme
Face aux fauves pleins d'agréssivité
Mon coeur va peiner jusqu'à ton retour
Il marchera de nuit comme de jour
Sur le chemin de notre amour sans faille
Attendant l'heure de nos retrouvailles
Reviens vite, mon bébé, dans mes draps
Je t'attends, grandement ouverts, mes bras.
Lucas
IL PLEUT EN FINES POINTES D'AIGUILLE
Il pleut, ce jour, en fines pointes d'aiguilles
sous la moite clarté que le soleil distille
imprimant à la nature un pâle visage
et jouant de douces notes sur le feuillage
sur le feuillage touffu des arbres inertes
sur les branches desquels s'accrochent des oiseaux
dont les échassiers, les rouge-gorges, les moineaux
qui s'élancent dans les airs dans un vol élastique
et se régalent de succulentes termites
jaillissant de terre vers la voûte céleste
Au loin, la ligne d'horizon est en brumes
comme un vaste désert aux vaporeuses dunes
se confondant avec l'immensité du ciel
d'où, à peine, l'on aperçoit un arc-en-ciel.
Pour un moment, le soleil retire ses rais
et apparaît légèrement un souffle frais
qui fait donc tressaillir la campagne endormie
A son tour, le ciel grisâtre vire au bleu-clair
pendant qu'il y vibre encore de doux éclairs.
Puis le soleil, brillant dans toute sa splendeur
signe de Dieu vivant dans toute sa grandeur
réchauffe la terre, redonnant la vie.
Lucas
LA TORNADE ARRIVE
Et l'horizon s'assombrit tout soudainement
L'on eut cru qu'ils faisaient un, terre et fimament.
Les oiseaux, affolés, se ruent vers leurs nids
Les animeaux, face au ciel virant au granit
Se pressent, en se bousculant vers leur terrier
Les coqs, apeurés par le vol d'un épervier
Courrent vers le poulailler, suivis par les poules
Pendant qu'au loin, un pigeon sauvage roucoule.
Tout l'orient s'anime et ressemble à un creux noir
De gros nuages y vont, tel dans un entonnoir
En provenance du boréal, se déverser
Puis décident, vers l'oréal, à se disperser
Pareils à des fantassins conjurant leur cible
Dans un mouvement discret et imperceptible
qui s'étend inexorable, vers l'occident
Et opaquent le soleil de moins en moins ardent
Un éclair, scindé en moult ramifications
déchirent le ciel de l'orient à l'occident
Et aussitôt, un bruit de tonnerre fort strident
Fit trembler la terre de toutes ses entrailles.
Des maisons en terre battue et en toit de paille
Furent, comme par une volcanique erruption
Secouées, au point qu'elles allaient s'écrouler.
A l'instant, un violent vent se mit à souffler.
Les femmes, le pagne et les cheveux au vent
Courrent par-ci et par-là pour couvrir le grain
Et accomplir mille tâches, sans chagrin
Sans souci du danger vécu auparavent
Où la branche d'un gros chêne s'était abattue
sur une fille qui à jamais s'était tue.
Les hommes, suivant les femmes d'yeux, les hélaient
Les invitant à regagner la maison ; les appelaient
Par leur surnom pour leur signifier leur amour ;
Et elles, leur lançaient un sourire à leur tour.
Le ciel n'était qu'une immence plaque grise
Et était alors sous de la tornade l'emprise.
Un éclair fend le ciel, suivi d'un lourd tonnerre
Lequel sembla secouer la réserve d'eau
Que le ciel garderait dans un immense seau
Enfin, la tornade vint, arrosant la terre.
FRANCOPHONIE : MICHAELLE JEAN ELUE SECRETAIRE GENERALE
Le XVè Sommet de la Francophonie aura vécu. Les lampions se sont éteints plus précisément le 30 novembre 2014 et ce dernier, comportait, entre autres points inscrits à l'ordre du jour, le point crucial, d'une importance capitale, qui consistait à procéder à l'élection du nouveau Secrétaire Général de la structure. Malgré les craintes qui actuellement habitent les nations africaines à organiser des événéments à dimensions continentales et ou intercontinentales, comme le cas du Maroc qui a refusé d'organiser sur son sol des matches de la CAN suite à la propagation du virus Ebola, le Sénégal, pays d'Abdou-Diouf, Secrétaire Général de la Francophonie jusqu'au moment du vote, a balayé cette appréhension du revers de la main et a su se préparer de manière efficace pour enfin arriver à organiser cette grande fête, ce grand forum des pays parlant la langue de Molière, de Victor Hugo, de Lamartine, de Prospère Mérimée, de Chateaubriand, la liste n'est pas exhaustive, dans de très bonnes conditions et surtout dans de très connes conditions sécuritaires, quand l'on jette un regard sur ce phénomène de pure lâcheté, le terrorisme, qui secoue le monde en massacrant des milliers des civils. Coup de chapeau donc à tout le peuple sénégalais et au comité d"organisation de la Francophonie.
De tous les prétendants en lice, dont une dame, c'est la candidature féminine qui a pu l'emporter sur les autres ; il s'agit donc de l'heureuse élue, Madame Michaelle Jean d'origine canadienne. Haïtienne, issue de la Diaspora. Elle eut d'abord la nationalité française avant de devenir canadienne. C'est la première dame noire, depuis l'existence de la Francophonie, à pouvoir briguer ce poste. Une femme de grande envergure, une dame au cursus vitae extraordinaire et qui occupa plusieurs fonctions importantes tant au niveau national qu'international, comme l'on pouvait l'entendre dire à travers de nombreux commentaires diffusés dans les médias. Une femme à plusieurs vies, professionnellement parlant, lesquelles font d'elle une digne représentante de l'Afrique Noire à la tête de cette grande plate-forme qu'est la Francophonie, facteur, tremplin de développement capable de pénétrer les problèmes majeurs socio-économico-politico-culturels qui asphixient l'Afrique et dont souffrent entre autres couches de la population, les femmes et les jeunes surtout. C'est dire donc que la démocratie, les droits de l'homme, la bonne gouvernance, les droits de l'enfant, les questions du gernre, la dureté de vie à la présidence dans les pays africains, sont autant des chapitres sur lesquels s'attèlera la Francophonie sous la poigne de Madame la Secrétaire Générale. Et le Président François Hollande de la France, enfoncera le clou en soulignant que la Francophonie apportera soutien et justice là où la liberté des citoyens est bafouée, là où les lois ne sont pas respectées, là où la démocratie vacille... Il a été jusqu'à louer la réaction du peuple Burkinabé en la qualifiant de "bonne lecon". Et l'on peut s'imaginer une Francophonie débarquant en Afrique en "justicier', sabre à la main comme le samouraï de la série Winchester, et courant au secours des opprimés, des misérables, des mourrants, prouduits par des gouvernements de complaisance. La Francophonie tiendra, sur un versant, le rôle de garde-fou dans ce sens qu'elle devra veiller sur les nations de manière que ces dernières marchent, mènent le pouvoir dans le sens du poil, c'est-à-dire selon la volonté du peuple souverain et veiller encore à ce qu'elles ne s'adonnent à des comportements qui soient loin d'être idouanes ; l'on citera par exemple le recours à la modification d'une constitution, initiée et appuyée par la majorité au pouvoir afin de tirer la couverture de son côté, de chercher à demeurer au pouvoir éternellement au besoin de satisfaire au mieux ses intérêts, de s'enrichir davantage aux dépens des peuples. Bref, le gouvernement élu par le peuple est condamné à oeuvrer dans un climat de bonne gouvernance, de transparence, pour l'épanouissement des masses populaires.
Sur l'autre versant, c'est la lutte de positionnement qui s'impose. La langue française tient la quatrième place dans un monde de plus ou moins 50.000 langues, et un défi majeur reste à relever, celui de creuser de nouvelles canalisations pour pouvoir répandre la langue et conquérir de nouvelles concessions, telles que les Etats-Unis, l'Asie, où il se fait temarquer un angouement remarquable des enfants, des jeunes dans l'apprentissage de la langue française.
Elle était radieuse, émotionnné et c'est comme si l'motion la rendait encore plus belle quand, l'heureuse élue, Madame Michaelle Jean, a déclaré : "On ne remplace pas Abdou-Diouf, mais on lui succède". Oh quelle sagesse ! Elle reconnaît par ces mots que ses prédécesseurs, Abdou-Diouf et les autres sont comme des pionniers qui ont tracé la voie à la machette pour hisser la Francophonie sur l'orbite où elle gravite aujourd'hui, voie sur laquelle elle va cheminer avec aisance et confiance. "Un héritage riche, fort, extraordinaire", souligne la reine élue, que lui laisse Abdou-Diouf, duquel elle va se ressourcer pour pouvoir booster la visibilité de la structure et marquer ainsi ses empreintes sur la façade de "l'histoire francophonique".
Dans cette vision claire que se détermine la Francophonie en ayant tous ses regards focalisés sur l'évéil de l'esprit de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la culture, de l'économie, des droits de l'homme, des droits de l'enfant, de la jeunesse, des questions du genre notamment le problème de viol, de parité, de quota de femme dans la gestion de la chose publique et encore et encore..., nous osons croire qu'elle va susciter de l'intérêt auprès des autres pays qui hésitent encore de s'embarquer dans ce grand vaisseau arborant l'étendard "Francophonie"
Tout le monde étant fier de vous et vous soutenant à 100%, Madame la Secrétaire Générale, nous ne pouvons que vous souhaiter pleine réussite dans l'accomplissement de vos lourdes tâches dont le mandat ne fait que démarrer.
François Hollande : "La mémoire n'est pas faite pour le passé mais pour le présent"
"La mémoire est faite pour le présent et non pour le passé".
Par cette petite mais grande phrase pleine de signification, d'intelligence et de sagesse, le président français à un regard prophétique noir, négatif, quant à la sécurité mondiale de demain. Cette phrase, il l'a prononcée lors de la journée commémorative de l'Armninistie Générale, pendant laquelle il a fait le tour des cimetières où reposent des centaines de milliers des vaillants soldats qui se sont donnés corps et âme, griffes et ongles , sans avoir pitié d'eux-mêmes, dans le feu de la barbarie, de la cruauté de la World War, face à l'envahisseur nazi. La visite des cimetières, nous l'avions effectuée nous aussi, quoiqu'assis dans nos salons, grâce à la chaîne de télévision TV 5 Monde, une chaîne très appréciée au monde par la qualité de l'information qu'elle diffuse, une information non corrompue ; et ladite visite nous a fait découvrir l'immensité des cimetières où foisonne une forêt de croix blanches interminable dont chacune symbolise une âme, une vie de soldat.
Par cette phrase donc, François Hollande passe pour un visionnaire qui préconise un monde épris de paix, d'amour et de compréhension mutuelle acquise autour des tables des discussions, des débats, des concertations, entre les nations. Un visionnaire qui plante un panneau de signalisation sur la trajectoire des nations et sur lequel on peut lire : " La mémoire n'appartient pas au passé mais au présent". Un visionnaire qui déploie au vent son drapeau rouge pour mettre en garde les nations et leur faire savoir qu'il y a lieu de craindre le pire et agir alors de sorte qu'on ne puisse pas basculer dans l'horreur du passé que nous éxhume la mémoire. Ce qu'on a vécu dans le passé donc doit nous servir de leçon pour le présent et l'avenir. Une crainte plus que justifiée si l"on tourne les regards vers l'Ukraine, vers la Crimée qui flirte avec les russes, vers l'Iran, le Moyen-Orient et sur l'avancée de djihadistes, sur la constitution des blocs d'alliés, etc...points qui apparaissent comme des foyers de tension pareils à des dépôts de kérosène qu'une tige d'allumette suffirait pour les faire exploser et embraser le monde.
La course à la puissance économique, à la puissance politique et financière, la course aux armements, la course à la puissance nucléaire, la course à la conquête de l'espace, la course aux espaces aériens, terrestres, martimes et sous-marins, la course aux sciences informatiques, la course dans le domaine de l'espionnage, voilà autant des secteurs dans lesquels chaque nation nantie ne voudrait pas se laisser dévancer ; il faut être à jour pour répondre aux exigences de la guerre sans "limites", cette guerre qui n'en finit pas, qui demeure permanente.
Mais ce qui inquiète le plus, c'est la puissance de feu, de destruction dont s'entoure l'homme pour riposter en cas d"attaques de "l'ennemi". Ne peut-on vraiment pas vivre dans l'inquiétude quand l'on sait que l'URSS dispose des missiles de haute puissance destructrice pointés sur les USA et vice-versa, que les USA a les siens dirigés sur la Chine et vice-versa. Paris, Londres, Tokyo, New-Delhi, Téhéran..., ne sont pas du tout en reste... Il suffirait d'appuyer sur un petit bouton vert "Go"...et bouuummmmmmm !
Un pilote de chasse chinois s'était approché d'un avion d'espionage américain sans que son pilote ne s'en rende compte ; un sous-marin chinois est apparu à quelques mètres d'un vaisseau de guerre américain sans qu'il ne se fasse remarquer : il aurait suffit d'une petite torpille pour que l'américain soit pris au dépourvu et coule, son système de détection par radar ayant été neutralisé ; les chinois lancent sur orbite un sattelite qu'ils abattent aussitôt par un tir de missile : cette série de démonstrations chinoises sont un message réél aux américains et aux autres pays comme pour dire que la Chine ne dort pas et est prête à toute éventualité.
L'on a peur pour l'Afrique qui a comme du plomb dans l'aile et fait de la marche sur place, et le fossé du progrès qui la sépare de l'occident et de l'orient devient de plus en plus comme un vide océanique ! L'Afrique constitue l'herbe sur une plaine où des éléphants se battent ! L'Afrique mourra sous le feu allumé par les autres. Les gouvernants africains sont distraits, la cupidité, le pouvoir, leur flouent les yeux et leur embrument le cerveau, car ils voyagent à tout moment, sont en contact permanent avec le monde entier mais, hélàs, ils n'arrivent pas à profiter de l'expérience des autres. Ne dit-on pas "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage", sinon c'est des voyages de simple tourisme ou de vérification des comptes en banque personnels.
Oui ! Cette phrase nous interpelle et nous plonge dans la terreur des enjeux, des intrigues politiques et sécuritaires du moment qui se tissent à travers le monde et qui, comme des volcans bouillonnant sous terre, vont exploser un jour et nous replonger dans l'abîme du passé. "L'homme forge l'arme par laquelle il va se tuer, ou si l'on veut bien, il scie la branche sur laquelle il s'accroche oubliant le puits de soufre qui fume sous lui : c'est l'auto-destruction humaine, disait un sage. Et peut-être n'y aura-t-il pas un seul survivant cette fois-ci... si jamais la World War Three se déclenchait...
C'est ici que la crainte de François Hollande, par sa petite mais grande phrase, mérite une attention particulière !
QUAND JE PARTIRAI DE CE MONDE
Quand je partirai de ce monde
quand je disparaîtrai comme l'onde
dans les creux enfouis de la forêt
quand je voguerai sans arrêt seul, vers des destinations noires
qui m'ouvriront leurs grandes mâchoires
oui seul sur des mers inconnues à bord d'une barque sans lumières?
alors ne vous fondez pas en larmes qui telles de chaudes rivières
coulant sur vos poitrines nues détruiraient la paix de votre âme
alors pour l'amour des grands saints ne dites aucune prière
et n'entonnez aucun refrain ni n'enfumez d'encens ma bière
A quoi serviront toutes vos cérémonies de prières, de danse, de chants, de tradition
ou encor ces sermons et ces prédications
alors que ma vie sur cette terre est finie
alors que mon corps n'est plus qu'un amas d'argile
alors que mon corps n'est que matière fragile
alors que mon esprit seul, oh moment fatal
rend déjà compte face au suprême tribunal
Quand viendra le jour de mon départ de ce monde
je voyagerai à jeun, sans manger ni boire
mon âme, de ma vie crashée la boîte noire
restera intacte aux intempéries du voyage
Et à la frontière entre le ciel et l'enfer
dévoilera tout le contenu de ses pages.
les anges tiendront des fleurs, le diable le fer.
Alors sera projeté le film de ma vie
et mon âme, de vos chants, n'aura pas besoin
car, entre terre et ciel, il n'existe plus de lien.
Le dernier jugement tranchera sur son sort
après qu'elle eut suivi le film non sans remords
et basculera, soit vers la gloire des cieux
ou cheminera vers l'inextinguible feu.
Lucas
Voici venue la nuit
Le soleil s'étant enfin enivré de sang
glisse lentement au fin fond de l'océan
L'occident s'habille de sa robe de pourpre
et dans le ciel, parsemé de gros nuages sombres
des essaims d'oiseaux, repus, de tout acabit
regagnent, dans un vol hiérarchisé, leurs nids
Dans le ciel, la lune, complice de la nuit
traverse de gros cumulonimbus sans bruit
peaufinant ses armes pour inonder la terre,
comme un phare, de sa douce et fine lumière.
Ici, un coq gourmand, pourchasse une femelle
pour un dernier baiser devant l'enclos ouvert.
Là-haut, soudées tel des siamois, deux hirondelles
plongent saouls d'amour, vers le pâturage vert.
plus loin, sur un gros chêne, sous leur habit noir,
des corbeaux croassent sans cesse, appelant le soir.
perché sur la branche d'un arbre sans feuillage
un martin-pécheur, las, lance des cris stridents
pour ainsi sonner la tombée du crépuscule.
La nature, au fil du temps, perd de son visage
avant que vers la nuit noire elle ne bascule.
et l'horizon se découpe en gris-sombres dents.
Des femmes, presque nues, revenant de leurs champs
marchent, le dos chargé, au rythme d'un doux chant
Les hommes, en haillons, la gibecière pleine,
fusil à l'épaule, cheminent, non sans peine,
tordus, murmurant un vieux refrain de vainqueur
songeant au repas qu'ils vont croquer avec bonheur.
Koutou-koutou houhou ! Hululent les hiboux
Akouée-Akouée-Akouéé ! Claquettent les perdrix ;
Bêeuh ! Beuglent, museaux au vent, des amoureux boucs.
Des perroquets, passant par groupes de six, dix,
rejoignent à pas lents et en paix, leur demeure,
et un pigeon roucoule au loin : c'est dix-huit heures
Enfin, voici venue la nuit
chassant le clair jour qui s'enfuit
couvrant la terre d'un drap sombre,
faisant disparaître toute ombre
Oui ! la nuit c'est la vie des choses
mais le jour, c'est la vie des êtres
et rien sur le globe terrestre
n'existerait sans réelle cause.
UN TOUR DE MAGIE AU JEU DE CARTES
Cela paraît le plus simple du monde, ce tour de magie ou de prestidigitation. Mais le jour où nous nous trouvions devant le prestidigitateur ou trompeur, nous n’en croyions plus mes yeux ! Et pourtant c’est si simple à pratiquer, et beaucoup d’entre nous, comme moi, se feraient aussi prendre au piège.
Le gars nous a bouffé, excusez-moi le terme, ou alors mieux, nous a extorqué, non, nous a plutôt soutiré le peu de sous que nous avions en poche (nous étions ainsi trois naïfs, plutôt trois spectateurs, oui, trois naïfs spectateurs).
En quoi consite le jeu ?
Le jeu de cartes est divisé en deux blocs, comme dessiné ci-dessus.
- Les spectateurs prennent une partie des cartes et se choisissent une, en catimini (l’As de Cœur), qu’ils doivent placer comme première carte sur la face A.
Le magicien lui aussi garde la moitié des cartes. Dès que les spectateurs ont fini de choisir, le magicien recolle ou rassemble les deux parties en un bloc. Il bat les cartes intélligemment pour donner un peu de suspens au jeu. Puis, feignant de montrer les cartes au ciel en se plaçant dans une attitude de prière, commence à étaler une à une les cartes sur la table jusqu’à ce qu’il arrive à décéler la carte cachée, en poussat un ouf de soupir comme s’il vient de fournir un gros effort. C’est aussi ce brin d’impressionnisme, de charlatanisme qui doit inculquer au jeu son caractère magique.
« Enfin ! Voilà votre carte ! », crie-t-il, le sourire jusqu’aux oreilles.
On est ébahi, émotionné ! Comment as-tu fait ? Montre-nous !
« Non, impossible ! ça ne se donne pas comme ça ! ça se paie, il faut des sacrifices !
- Alors que fait le magicien pendant que ses admirateurs se choisissent une carte ?
Lui aussi se choisit discretement une carte (ex : l’As de Pique) qu’il va placer sur la face B de son bloc à lui. Discretement alors, sans éveiller la curiosité des autres.
En fin de compte, le magicien remet son lot à l’autre partie à laquelle il demande de pacer son bloc au-dessus du sien.
Cela signifie, en rassemblant les deux blocs, que l’As de Cœur vient se placer sur l’As de Pique que le magicien a choisi et placé comme carte de repaire lui devant faciliter la détection de la carte cachée des admirateurs.
Les admirateurs peuvent cacher leur carte sur la face voulue et le magicien à son tour saura aussi comment placer la sienne comme repaire.
En battant les cartes, le magicien prend soin de ne pas trop s’approcher de l’endroit de connexion de deux cartes par peur de les disperser.
En fin de compte, il étale une à une les cartes sur la table jusqu’à ce qu’’il arrive à détecter la carte cachée.
Essayez le jeu chez vous en famille comme simple divertissement ou détente et non pour besoin de soutirer de l’argent des poches des gens.
Lucas